la vente du bien
Publié le 18 Juillet 2024
Une récente étude menée par la plateforme PrimesÉnergie révèle que la majorité des copropriétaires en France pourrait ne pas être aussi réticente à l'idée de rénovations énergétiques obligatoires qu'on le pensait auparavant. Selon cette étude, 52% des sondés sont en effet favorables à ce que les travaux de rénovation deviennent obligatoires, chiffre qui pourrait influencer les politiques publiques et les décisions législatives à venir.
L'étude de PrimesÉnergie montre ainsi un changement significatif dans l'attitude des copropriétaires face aux rénovations énergétiques. Alors que les travaux de rénovation peuvent souvent sembler coûteux et compliqués, une majorité de copropriétaires reconnaît désormais l'importance de ces améliorations non seulement pour améliorer l'efficacité énergétique, mais aussi pour augmenter la valeur de leur propriété.
Étonnamment, 60% des sondés se déclarent également en faveur de sanctions contre ceux qui ont les moyens financiers de participer aux travaux, mais qui freinent le processus lors des votes en assemblée générale. Ce résultat indique un fort soutien pour des mesures plus strictes afin de garantir la participation à des initiatives de rénovation énergétique bénéfiques pour tous.
Une demande claire émane de cette étude : les copropriétaires veulent plus de lisibilité et de stabilité dans les règles régissant les aides et les obligations de rénovation. En effet, 78% des participants expriment ainsi le besoin d'une législation garantissant les aides sur plusieurs années, ce qui leur permettrait de planifier et de financer les travaux nécessaires sans crainte d'un changement soudain dans les politiques de soutien.
Alors que la moitié des sondés (54%) se montre favorable à un report des interdictions concernant la location des passoires thermiques, ce désir semble motivé par le besoin de temps pour réaliser progressivement les améliorations nécessaires. Par ailleurs, 79% des copropriétaires préfèrent le maintien des aides pour des gestes simples de rénovation plutôt que de pousser immédiatement vers une rénovation globale plus coûteuse et complexe.
Cette étude pourrait bien envoyer un signal fort aux législateurs et aux décideurs politiques en pleine période électorale. Elle montre en effet une volonté marquée des copropriétaires de voir la rénovation énergétique devenir une priorité claire, soutenue par des règles stables et prévisibles. Ce consensus émergeant pourrait très bien façonner les politiques de logement dans les années à venir, avec un impact significatif sur la réduction de la consommation énergétique des bâtiments en France.